>>2181 (OP)
Sans provocation ? Non.
De la provocation il y en a eu venant de la Syrie et de l'Irak (pas de l'Iran), mais cela date de plusieurs décennies lorsqu'ils ont eu leur petite guerre.
Est-ce que la provocation justifie des frappes aériennes sur une ambassade (bâtiment civil)? Non.
Et si tu fais référence aux frappes ayant ciblé le Qatar, je dirais que l'action militaire est encore moins légitime dans ce cas.
Est-ce qu'il y aura une conséquence pour eux ? Encore une fois, non. Ils font ce qu'ils veulent et l'ONU vont fermer leur gueule pour que leurs photos de vacances sur une certaine île ne soient pas publiées.
Je ne suis pas partisan de l'arme nucléaire ou des génocides pour régler les conflits, moins par préoccupation esthétique que par je dirais une conviction profonde dans le pouvoir et la légitimité de la justice à répondre au Mal.
Ma position a commencé à germer sous la forme d'une suspiscion à l'époque déjà de la Yougoslavie qui nous illustre parfaitement que la réponse sévère infligée à la Serbie n'a fait qu'approfondir les cicatrices que la guerre allait inévitablement laisser. Non, je pense que la justice est la seule solution, qu'elle soit appliquée de façon institutionelle avec des tribunaux internationaux - lol - ou de façon diplomatique, comme c'est injustement le cas avec la Russie et l'Iran.
Il est certain que ce petit gang de petites frappes ne craint pas l'annihilation, qui leur semble d'ailleurs préférable au compromis, sans même avoir besoin de mentionner la défaite. Leur petite aventure nationale se construit d'ailleurs sur un chantage à l'annihilation mutuelle, ce qui trahit sans surprise l'inflexibilité zelée qui caractérise communément l'extrémisme religieux.
On observe justement depuis deux ans un contraste sidérant entre les efforts déployés dans un but de préservation qui peinent à contenir le harcèlement dérisoire d'un des pays les plus pauvres au monde depuis des décennies, et ceux invstits dans l'achat de l'opinion publique et qui ont même mené Tiktok au seuil de l'interdiction aux États Unis. Selon toute vraisemblance, la sensibilité à la vérité dépasse la vulnérabilité aux frappes de missiles, et cette observation me conforte dans mon analyse que c'est la vérité et la justice, avant les armes, qui sont la solution à notre problème.